Il n’y a rien qu’Internet aime mieux faire que parler d’Internet. Et c’est parfois très lassant.
Aussi, comme l’agence de communication Point Ligne Plan cultive ses talents également en dehors du web, nous profitons de ce post pour aborder un autre type de sujet.
Depuis maintenant deux ans, nous travaillons à la conception et à la réalisation pour nos clients de journaux d’entreprise. Ceux-ci sont à destination de publics internes aussi bien qu’externes.
En interne, ce support est un lieu d’échange qui construit un esprit fédérateur. Il matérialise la mémoire de l’entreprise, et reflète la vie de l’entreprise.
En externe, c’est un lieu d’expertise et également d’échange, mais cette fois-ci il valorise le client et le secteur.
Journal externe
Les messages que diffuse ce type de support sont clairs :
- l’entreprise est dynamique et experte dans ce qu’elle fait,
- les employés sont partie prenante dans ce dynamisme,
- les clients sont partenaires de l’expertise de l’entreprise, et sont traités comme tels (ils interviennent dans les débats techniques)
Journal interne
Les échanges d’informations à travers ces supports bénéficient de multiples façons à l’entreprise :
- dans une démarche de knowledge management, elle permet d’appuyer sur l’expertise du métier, et de partager les savoirs,
- dans une démarche d’image, l’entreprise se positionne comme la grande organisatrice de son secteur, et celle qui connaît le mieux son secteur,
- pour peu qu’elle soit innovante, elle fera une grand place à cette qualité dans son image.
En nous tenant simplement au cas du journal interne, voici quelques recommandations que nous pouvons vous proposer:
1 – centrez votre communication sur les hommes et les femmes
Ceci implique, dans le cas du journal interne, que vous preniez constamment en compte les remarques de votre public et que vous ne trichiez pas avec ses attentes. La meilleure pratique consiste à l’impliquer dans la rédaction. A l’heure du participatif sur Internet, le journal interne n’a rien à envier aux médias numériques, il permet même de préserver la forme et le niveau du débat.
2 – organisation du discours de l’entreprise
Le journal est l’occasion de structurer le discours de l’entreprise et de le décliner à travers les sujets aborder. Le principe éditorial doit refléter ce discours. Par exemple, je suis une entreprise innovante, je le dis et le montre en :
- consacrant une rubrique à l’innovation dans et hors de l’entreprise,
- choisissant un support original.
3 – coller à la structure du public
Cela parait évident, mais toute la recette d’une bonne structure éditoriale pour un journal interne repose là-dessus.
4 – bonnes photos
Notre meilleure expérience dans le domaine est celle que nous partageons avec notre client Acticall. L’entreprise a constitué une base de photos, réalisée par un photographe qui a fait la tournée de ses sites et pris en photos ses salariés.
Il faut demander une autorisation à ses salariés en précisant bien quel usage sera fait de leur portrait.
5 – censure hiérarchique
La censure hiérarchique se voit comme le nez au milieu du visage, et est très mal perçue. D’où l’intérêt de bien définir les contenus éditoriaux à la charge des employés, et ceux à la charge du comité de rédaction « corporate ».
6 – discipline du format
En amont, nous proposons à nos clients de fixer le format du journal et son nombre de page en s’accordant sur le principe éditorial. Si vous souhaitez réaliser un journal (interne ou externe), essayez de vous tenir à une discipline pour limiter le nombre de sujets, et à ne pas pousser le rédacteur en chef à sortir de la structure au préalablement définie. Il faut donc bien surveiller le nombre de sujets, et la taille des articles. Le risques sont de perturber les lecteurs dans leurs habitudes, et également de perturber la lecture des sujets (par exemple, en rajoutant des encarts)
7 – la fin vaut le moyen
Un journal interne (comme externe, d’ailleurs) demande beaucoup de travail. Il faut donc être prêt à allouer beaucoup de ressources à la rédaction, la mise en page, et le suivi des éditions. Que ce soit en interne ou en externe. L’avantage de l’option “interne” est de bien s’inscrire dans une démarche de knowledge management, mais la démarche “externe” a souvent l’intérêt de faire intervenir des personnes plus expérimentées. Dans tous les cas, cela vaut le coup de monter une véritable équipe, d’un bout à l’autre de la chaîne, qui échange régulièrement.
Avec une bonne équipe, la valorisation de l’entreprise auprès de ses publics est assurée.
8 – ajustez le tir
Comme pour le Web, ou les stratégies de communication en général, il faut se projeter à long terme. L’expérience est fondamentale : elle permet de s’ajuster et d’améliorer sans cesse la réalisation des objectifs qu’ils soient d’ordre qualitatif (image de marque, qualité du discours) ou quantitatif (nombre de lecteurs, de pages lues) Cela suppose donc d’avoir mis quelques indicateurs en place (enquête sur le lectorat, etc.)