Domaine de la communication, le nom.

On nous excusera ces titres de post peu pertinents au regard de leur contenu et pas forcément en adéquation avec un référencement optimisé, mais ça nous amuse de prendre un chemin détourné pour en arriver à notre sujet.
Et c’est bien par un chemin détourné qu’il faut arriver de la « communication » au « nom de domaine ». L’opinion commune des entreprises est que le nom de domaine est un problème informatique. Comme c’est généralement la DSI ou l’agence qui réserve le nom de domaine, les décideurs pensent qu’il doit bien y avoir une question informatique là derrière. Ce qui est bien sûr vrai, mais qui demande une vue tout de même plus large du problème. Une vue qui s’oriente vers la stratégie de contenu, fondement de la stratégie de communication.
Le nom de domaine est porteur d’un sens qui sera lu et compris, non seulement par les internautes, mais par les « déconnectés » qui le liront sur des affiches, et par les robots des moteurs de recherche lesquels en feront leur première proie lorsqu’ils dépèceront votre site pour en extirper son contenu.
D’ailleurs, de nombreux noms de domaine sont devenus des marques (rueducommerce.com), et il y a de nombreuses façons de jouer de son nom de domaine (ou de son harmonica, mais là n’est pas la question) pour signifier quelque-chose de sa société.
Dans une stratégie de pure player, la marque compte pour une moindre part et on peut donc choisir des noms de domaine qui favorisent le référencement au détriment de la valeur ajoutée de la communication. Par exemple, lacartevitale.com est un site destiné à la vente de lecteur de carte vitale. Le nom n’est pas très élégant, mais il a l’avantage d’être choisi pour favoriser le référencement naturel du site. D’ailleurs, si vous tapez « lecteur de carte vitale », vous serez surpris par le nombre de déclinaisons qu’on peut inventer pour faire référencer son site) C’est une démarche que nous encourageons – chez les acteurs plus réguliers, pour les sites événementiels ou pour les blogs avec une stratégie de contenus très recentrée et un message qui prend provisoirement le pas sur la marque. Jedigeremal.com ferait un très bon nom de domaine pour un site, vous ne trouvez pas ? (bon d’accord, ce serait plus pour une association qui se plaint de la nourriture en hôpital ou quelque-chose de ce genre, mais vous avez compris le principe)
Les problèmes de communication institutionnelle se traitent généralement à un niveau moins complexe. La raison sociale de l’entreprise est le fondement de son identité verbale, et il est difficile de revenir dessus. Mais on peut jouer sur de nombreux détails: le « -groupe.com », ou le « -investissement.com » à la fin du nom suggère quelque-chose à l’internaute.
La question internationale est importante. Se doter d’une extension étrangère n’est pas le meilleur moyen de favoriser le référencement sur les moteurs de recherche étrangers (il vaut mieux disposer d’un hébergement avec une adresse IP étrangère, par exemple), mais c’est porteur d’un signification évidente auprès des internautes. La logique de certains groupes les ont mené à ne favoriser qu’un seul nom de domaine, décliné en un sous-domaine par pays. Cela évite de se poser la question d’acheter un grand nombre de noms de domaine, en disant clairement aux internautes qu’il n’y a qu’un seul nom valable.
Car aujourd’hui les entreprises vont devoir réviser leur politique en matière de nom de domaine.
Le .org va bientôt accepter des noms de domaine en cyrillique (il acceptait déjà en finnois, hongrois, chinois, coréens, etc.) Les accentuations françaises ont été introduites dans les .com. Cependant comme il est toujours aussi difficile de les taper avec des claviers QWERTY, ça ne devrait pas faire d’eux les noms de domaine principaux.
Mais déjà certains parlent de supprimer les extensions …
Bref, comme vous l’aurez compris, le nom de domaine est une base de la construction de la communication sur Internet et mérite donc toute votre attention.

Pour la petite histoire, le nom de domaine sex.com est le nom de domaine le plus cher de l’histoire : 13 millions de dollars. Mais qu’en est-il de money.com ?

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